dimanche 30 septembre 2012

Un peu de géographie

La carte que je publie dans le blog est dépassée, car elle mentionne  la Yougoslavie, qui n'existe plus. Je l'ai choisie pour sa lisibilité et l'indication du relief.
L'Albanie est bornée au nord par le Montenegro, au nord-est par le Kosovo (majoritairement peuplé d'Albanais), à l'est par la Macédoine, au sud par la Grèce. Tous ces pays, sauf la Grèce, sont issus de l'ancienne Yougoslavie, et nous les avons traversés lors de ce voyage vers Athènes en 83, 5000 kilomètres à bord de la vieille Peugeot. A cette époque il n'y avait aucune possibilité d'obtenir un visa pour pénétrer en Albanie - sinon je l'aurais fait.

La carte qui suit est plus conforme à la réalité actuelle

L'Albanie n'est plus un pays communiste mais une démocratie parlementaire, et elle a fait sa demande pour entrer dans l'UE. Je suppose que ce n'est pas pour tout de suite.
L'Albanie s'ouvre timidement au tourisme. J'avais pensé m'y rendre avec ma propre voiture, mais il m'a bien fallu constater que notre assurance n'y est pas valable (vous pouvez vérifier sur votre carte verte). J'ai donc envisagé de louer une voiture sur place, mais j'y ai renoncé aussi, vu le prix dérisoire que demandait une agence locale pour me fournir un véhicule avec chauffeur. Certainement la meilleure solution 1/pour surveiller mes bagages pendant que je batifole dans les ruines 2/pour affronter la conduite "sportive à l'orientale" des autochtones 3/ pour slalomer entre les nids de poule à ma place
Mon chauffeur s’appelle Armand, ça ne s'invente pas. Et il parle français !!!! Je suppose que c'est soit un pseudo, soit une francisation de son nom. Je vous tiendrai au courant.
Mon voyage débute à Tirana, la capitale. Juste une petite excursion à Krujé, au nord, et puis j'ai prévu un circuit en boucle jusqu'à l'extrême sud, à Saranda. Le nord du pays (Skhoder) est, paraît-il, sauvage et peu sécuritaire. De toute façon, ce que je veux voir, les sites archéologiques, les monastères, les palais et les villes historiques sont tous concentrés au sud.
Ceux (ou celles) d'entre vous qui ont lu Ismaïl Kadaré imaginent bien que je vais m'attarder à la ville de pierre, Girokaster.
A suivre

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