vendredi 12 octobre 2012

Embarquement

A l'aéroport, Armand m'offre un zip, ou zup, ou zut, pas retenu le mot, crème pâtissière surmontée de crème fraîche, le coup de grâce pour le cholestérol. Les adieux sont empreints d'émotion (vaut mieux voyager seul(e), on ne laisse personne sur le quai), mais ce sentiment a vite fait place à un autre, mélange de déception et d'indignation. Le préposé à la sécurité m'a sévèrement confisqué le ballon que je rapportais à Simon, et l'a dégonflé avec une sorte de poinçon. Paraît qu'on ne peut apporter d'air dans les airs. Je l'ignorais. Et j'espère qu'il se trouvera un bricoleur dans la famille pour redonner figure humaine à mon cadeau.
L'avion de Tirana à Ljubjiana était presque vide, pas de voisin. Dans celui vers Bruxelles, rien que des hommes d'affaires... flamands. Mon voisin de gauche n'a pas arrêté de pianoter sur son PC, et celui de droite d'étudier un manuel de russe.
A Bruxelles, 1/2 heure d'attente pour les bagages, reçu ma valise trempée. Il tombe des cordes.

Bienvenue au wet country.

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